FAQ

INSTALLATION : SECTEUR 1 / SECTEUR 2

Question : Installation en secteur 2 et protection sociale “Assurance maladie” : que choisir entre le régime général (PAMC) et le régime social des indépendants (SSI) ?

Réponse :

Généralement les médecins de secteur 2 optent pour le régime PAMC. 

En effet, le régime PAMC est un régime d’assurance maladie qui apporte de nombreux avantages au niveau de votre protection sociale :

  • Vous bénéficiez comme base du remboursement de vos frais de santé lors de maladie et de maternité, au même titre que les autres affiliés à la Sécurité Sociale.
  • Vous bénéficiez d’indemnités et d’allocations supplémentaires en cas de maternité, paternité, accueil d’un enfant, adoption ou arrêt de travail pour cause médicale liée à la grossesse.
  • Vos proches sont protégés par un capital décès.
  • Vous bénéficiez d’une participation de l’Assurance Maladie à vos cotisations sociales sur la base de votre activité conventionnée. Cette participation peut être partielle ou totale, cela dépend de la convention de votre profession. Applicable uniquement aux médecins conventionnées secteur 1 ou Secteur 2 ayant adhéré à l’OPTAM

Quel est l’impact du statut choisi sur les remboursements et sur les cotisations ?

  • PAMC (Médecins conventionnés secteur 1 ou 2 et adhérents à l’OPTAM) :
    – Remboursement des frais de santé en cas de maladie ou de maternité aux mêmes taux et conditions que le régime général
    – Indemnités ou allocations spécifiques en cas de maternité, paternité, adoption, arrêt de travail lié à la grossesse
    – Capital décès
    – Cotisations équivalant à 9,8% du revenu d’activité non salariée et, selon les cas, participation de l’assurance maladie aux cotisations sociales (partielle ou totale)
  • Médecins non conventionnés ou conventionné secteur 2 ayant choisi le SSI
    – Remboursement des frais de santé en cas de maladie ou de maternité aux mêmes taux et conditions que le régime général
    – Indemnités ou allocations en cas de maternité, paternité, adoption
    – Pas de couverture contre les risques d’accident du travail, de maladie professionnelle, de chômage
    – Si le revenu professionnel est inférieur à 110% du plafond de la Sécurité sociale, la cotisation est de 1,5% à 6,5% du revenu professionnel non salarié
    – Si le revenu professionnel est supérieur à 110% du plafond de la Sécurité sociale, la cotisation équivaut à 6,5% du revenu professionnel non salarié

COTATIONS

Question : Je voudrais connaître les actes que je peux associer comme gynécologue obstétricien, à cause des feuilles de soin rejetées.

Exemple :

ZCQJ003 + JKHD001 rejeté (le code association non prévue n’est pas renseigné)

JKLD001 + YYYY172  rejeté (le code association non prévue n’est pas renseigné)

Réponse :
Ces actes peuvent être associés sans problème, le second étant coté à 50%.
Si le logiciel le refuse, il faut se rapprocher de l’éditeur de logiciel, pour le paramétrer.

Question : J’utilise le logiciel Médi CS. Je voulais coter, comme inscrit dans le test, la pose d’un stérilet avec un contrôle échographique immédiat mais j’ai un message d’erreur indiquant que l’association est impossible. Est-ce que quelqu’un pourrait aider à résoudre ce problème.

 

Réponse :

Ces actes peuvent être associés sans problème, le second étant coté à 50%.
Si le logiciel le refuse, il faut se rapprocher de l’éditeur de logiciel, pour le paramétrer.

DÉPART EN RETRAITE

Question : Comment choisir sa date d’arrêt d’activité ?

Réponse :

Sachant que les cotisations sont dues jusqu’à la fin du trimestre en cours, et que la pension commence à courir le premier jour du trimestre suivant l’arrêt d’activité, il est judicieux de choisir le dernier jour d’un trimestre civil, afin d’éviter un « trou » de revenus.
A noter que la pension est versée mensuellement à terme échu.
Ex : si vous cessez votre activité le 31 décembre, vous toucherez vote première retraite fin janvier.

Par contre, si vous cessez votre activité le 15 octobre, vous continuerez à payer des cotisations jusqu’au 31 décembre et ne toucherez votre pension, également, que fin janvier.
Votre demande de liquidation des droits doit être faite dans les 5 mois précédant votre arrêt d’activité.

 

Question : Quelles démarches pour liquider ma retraite ?

Réponse :

Après avoir fixé la date de fin d’activité (dernier jour d’un trimestre civil), vous devez réunir les pièces nécessaires de votre dossier [photocopie du livret de famille, (ou si célibataire de la carte d’identité et photocopie des extraits d’acte de naissance des enfants), domiciliation bancaire, relevé de trimestres d’autres caisses].

Puis, vous devez liquider vos droits dans tous les régimes  dans les 5 mois précédant votre arrêt d’activité.

Le plus simple est de faire une seule demande pour tous les régimes sur  https://www.info-retraite.fr/portail-info/home.html  et accéder à votre compte. Vous recevrez ensuite par chacun des régimes des documents à remplir.

Une autre solution plus complexe est d’en faire la demande à chacun des régimes dont vous avez relevé.

La CARMF vous adressera, alors, un formulaire de demande de retraite, à compléter (en y joignant les pièces décrites ci-dessus) et à faire viser par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins.

Vous devez, par ailleurs, informer :

  • Le centre des impôts (déposer une 2035 dans les 60 jours) – votre association de gestion agréée si vous êtes affilié
  • L’URSSAF dans un délai de 30 jours suivant la cessation d’activité
  • Informer l’Ordre
  • Informer la CPAM
  • Informer vos confrères
  • Informer vos patientes
  • Effectuer les démarches concernant votre personnel salarié

Pour un certain nombre de ces démarches un guichet unique a été mis en place en 2023 sur  https://formalites.entreprises.gouv.fr/

Et n’oubliez pas de regarder les clauses de vos contrats Madelin prévoyance et retraite

 

Question : Comment préparer sa retraite ?

Réponse :

Pour préparer votre retraite, vous pouvez commencer par consulter votre relevé de carrière.

Renseignez-vous sur http://www.info-retraite.fr/ , en créant un compte, et vous y trouverez la liste des régimes cotisés.

Ce document récapitule les trimestres et les points acquis. Il vous est envoyé l’année de vos 35, 40, 45 ou 50 ans par le Groupement d’intérêt public (GIP) Union retraite. Ce même organisme vous adresse l’esti­mation indicative globale de votre future retraite, l’année de vos 55, 60 et 65 ans.

Ce document doit être vérifié pour contrôler que toutes vos périodes d’activité ont bien été prises en compte. Dans le cas contraire vous devrez contacter les or­ganismes auxquels vous étiez alors affilié pour faire rajou­ter les périodes manquantes.

Des conseils et simulations sont proposés sur le site https://services.info-retraite.fr/ 

Si vous avez exercé une activité salariée activité avant ou pendant votre activité libérale  dépendant de la sécurité sociale CNAV (caisse nationale d’assurance vieillesse) = CARSAT. Créez un compte sur le site www.lassuranceretraite.fr  et vous obtiendrez un récapitulatif.

Allez également les sites des complémentaires auxquelles vous avez cotisées :

Sur ces sites, en particulier sur info-retraite, vous obtiendrez :

  • Un Relevé de Carrière, qui reprend vos droits acquis dans les différents régimes, et une synthèse de la carrière (anomalies ?)
  • Un Relevé de Situation Individuelle (RIS) actualisé, à partir de 35 ans, et vous pourrez, à partir de 55 ans, obtenir une estimation indicative de vos droits.

De nombreuses projections de retraite personnalisées sont également disponibles dans votre espace personnel e-CARMF.

Avant de prendre votre retraite, n’oubliez pas d’apprécier les conditions d’âge légal et du taux plein (sans minoration).

 

Question : Puis-je continuer à prescrire en ayant pris ma retraite ?

Réponse :

Oui, si vous maintenez votre inscription au tableau de l’Ordre sous la rubrique « non exerçant-retraité » (cotisation réduite : 101€ en 2024)

Vous conservez le droit de soigner gratuitement vos proches, c’est-à-dire : le conjoint, les pères et mères des deux époux, les enfants et les petits-enfants, les frères et sœurs des deux époux, les employés de maison.

Vous pouvez également soigner d’autres personnes en cas d’urgence ou de réquisition.

Votre ordonnance doit comporter :

  • Votre adresse et vos coordonnées personnelles
  • La mention « médecin retraité – non exerçant»
  • Vos numéros d’ordre et RPPS
  • La mention ACTE GRATUIT.

Vous ne devez plus utiliser votre ancien numéro ADELI, le pharmacien créera pour votre prescription un numéro de « prescripteur fictif ».

Vous gardez la possibilité d’être désigné comme « médecin traitant » par vos proches ou de vous désigner « médecin traitant » pour vous-même.

Question : En cumul, dois-je continuer à cotiser pour la retraite et aurais-je des droits supplémentaires ?

Réponse :

Oui, en cumul, vous continuez à cotiser sur la base des revenus N-2.

Vous obtenez des droits supplémentaires en régime de Base, mais pas en régime complémentaire ni en ASV.

En régime de base, le montant des nouveaux droits est plafonné à 5% du PASS, soit 2318 € en 2024.

Vous ne cotisez plus au régime invalidité-décès, en contrepartie, vos droits à IJ sont limités à 60 jours pour l’ensemble de la période de cumul.

Le montant de la cotisation est basé sur les revenus N-2, mais vous avez la possibilité de demander le calcul des coti­sations des régimes de base et complémentaire en fonc­tion de vos revenus estimés pour l’année en cours.

Cette possibilité est généra­lement plus avantageuse en cas de poursuite de l’activi­té libérale.

La régularisation se fera quand vos revenus nets seront connus.

En ASV, pas d’estimation possible, la part forfaitaire devient proportionnelle 3% en secteur 1, 9% en secteur 2 basé sur N-2.

En ASV uniquement  dispense de cotisation si revenu N-2 < 13 250€ (80 000€ en zone démographiquement sensible défini par l’ARS si exercice en cumul).

Dispense d’affiliation

Vous pouvez demander à être dispensé d’affiliation à la CARMF en cas de non assu­jettissement à la contribution économique territoriale (CET) sous réserve que votre reve­nu professionnel non salarié (N-2) ne dépasse pas celui ouvrant droit à une dispense d’affilia­tion au régime ASV (13 250 € en 2024).

 

Question : Quelles sont les conditions pour faire un cumul activité-retraite ?

Réponse :

Cumul intégral

Vous pouvez faire un cumul sans limitation de revenus à deux conditions :

  1. avoir le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une re­traite de base à taux plein ou avoir l’âge de la retraite à taux plein
  2. avoir fait liquider l’en­semble de vos retraites auprès des régimes de retraite obli­gatoires (de base et com­plémentaires, français et étrangers).

Vous trouverez tous les régimes à contacter sur www.info-retraite.fr

Cumul avec limitation de revenu

Dans le cas où vous ne rem­plissez pas les conditions d’un cumul intégral, vos revenus seront limités à un plafond (46368 € net/an en 2024).

S’ils dépassent le pla­fond autorisé, le versement de la retraite est suspendu à concurrence du dépassement.

 Si le cumul plafonné n’a été exercé qu’une partie de l’an­née, le plafond de revenu an­nuel à ne pas dépasser est réduit au prorata.

MATÉRIEL

Question : Peut-on continuer à effectuer et facturer des échographies avec un appareil qui a plus de 5 ans ?

Réponse :

Il n’existe pas de décret ou autre texte de la HAS ou du ministère. En cas de problème, le juge risque de s’appuyer sur le texte issu du dernier rapport de la CNEOF paru le 20/10/2023 :

Obsolescence (page 96)

Dès 2005, le Comité National Technique de l’échographie de dépistage prénatal préconisait l’usage de machines ayant moins de 7 ans, la date de première mise en circulation faisant foi (cette date est indiquée sur la facture de livraison de la machine). Cette règle, parfois mal comprise, reste valide.
Concrètement, elle répond à la rapide évolution observée dans la conception des machines qui n’autorise pas de les adapter de sorte qu’elles puissent répondre aux exigences du moment, voire même puissent disposer d’une fonctionnalité nouvellement développée et devenue, de facto, un élément de l’obligation de moyens, elle aussi évolutive.
Le reconditionnement d’une machine, sa mise à jour logicielle ou l’équipement en nouvelles sondes n’ont pas pour effet de faire courir un nouveau délai de 7 ans.

Maintenance (page 97)

Contrairement aux appareils de radiologie, les échographes ne figurent pas dans la liste des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance (IIb, III) pour lesquels les conditions de traçabilité de cette maintenance sont clairement spécifiées.
Cependant, l’article R. 5212-25 du Code de Santé Publique indique que : “L’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des contrôles de qualité prévus pour les dispositifs médicaux qu’il exploite”. Cette règle s’applique quelle que soit le référencement du matériel (classe I, IIa, IIb, III).
L’absence de contrainte légale ne permet pas d’imposer une fréquence ou un contenu spécifique aux opérations de maintenance. Il n‘est pas possible d’exiger que la maintenance englobe les évolutions logicielles correctives (mises à jour ou “updates”) ou évolutives (mises à niveau ou “upgrades”) ou encore l’implémentation de nouvelles fonctionnalités. Mais la maintenance devra permettre de s’assurer que la machine n’a pas subi de dégradation matérielle et que, dans toute la mesure du possible, elle conserve ses
performances “nominales”, telles qu’elles existaient à sa mise en service. Le cas échéant, des mesures curatives doivent être effectuées.
Concrètement, la matérialité de l’action de maintenance pourra être attestée par la production d’un contrat de maintenance succédant à la période de garantie du fabricant ou de factures d’interventions de maintenance préventive ou curative.”

En conclusion, il est possible de continuer à facturer.

Question : Suite à la mise en garde de pharmacies, je vous remercie de nous renseigner au sujet de la réglementation concernant les bandelettes sous urétrales et les prothèses de promontofixation. Y a-t-il eu des modifications ? de quel ordre ?

Réponse :

La pose de matériel prothétique dans le traitement de l’incontinence urinaire et dans le traitement des troubles de la statique pelvienne fait l’objet d’une surveillance renforcée par la HAS. 
Il n’est plus autorisé de poser des prothèses par voie vaginale dans le traitement des prolapsus génitaux. 
Il est recommandé de discuter en RCP tout traitement de la statique pelvienne ou de l’incontinence urinaire. 

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